satan le demon
je me sui aider d'une page internet et d'un vielleux grimoir
A propos de Satan, Parmi les diables et les démons, Satan désigne par antonomase l’Adversaire, l’adversaire aussi arrogant que méchant : Un jour comme les Fils de Dieu venaient de se présenter devant Yahvé, Satan aussi s’avançait parmi eux. Yahvé dit alors à Satan . D’où vien-tu ? De parcourir la terre, répondit-il, et de m’y promener
Ce terme de Satan, l’adversaire, notent les traducteurs de la Bible de Jérusalem, est emprunté, semble-t-il au langage juridique. Le terme désignera de plus en plus un être foncièrement mauvais et deviendra un nom propre, celui de la puissance du mal en fait le synonyme du Dragon, du Diable, du Serpent, autres désignations où figures de l’esprit du mal. Satan tente l’homme pour le pousser au péché, comme le serpent de la Genèse.
Dans la tradition africaine, le mot est venu par l’Islam. Mais ce n’est pas ici l’anti-dieu, car rien ne peut exister contre le mal. C’est un esprit malin, qui agit par de mauvaises suggestions et incitation. Dans les traditions hermétiques, Satan est un autre nom de Saturne en tant que principe de la matérialisation de l’Esprit, s’est l’Esprit s’involuant, tombant dans la matière, la chute de Lucifer, le porte lumièr,Le mythe de Satan résume tout le problème de ce qu’on nomme le mal, qui n’est autre qu’un monstre neptunien. Son existence, toute relative à l’ignorance humaine, n’est qu’une déviation de la lumière primordiale qui, ensevelie en la Matière, enveloppée en l’obscurité et réfléchie dans le désordre de la conscience humaine, tend constamment à se faire jour. Cette déviation, par les souffrances qu’elle entraîne, peut cependant être la véritable hiérarchie des valeurs et le point de départ de la transmutation de la conscience qui devient ensuite capable de réfléchir purement la Lumière originelle.
Pour les cathares, Satan est le démiurge, le créateur du monde. C’est lui qui apparaît et parle à ses prophètes : le Dieu bon, aucun regard ne peut l’apercevoir. Il existe sans doute des rapports entre la pensée des ascètes juifs du XII ° siècle et la doctrine cathare, entre celle-ci et le Livre Bahir, à propos du rôle cosmique de Satan, ainsi qu’entre la démonologie Kabbalistique et celle des cathares concernant les femmes de Satan. C’est surtout Lilith que la tradition retient comme femme de Satan. En dépit des contacts inévitables, les savants juifs de Provence avaient bien conscience de l’abîme qui les séparait des cathares à propos des démons et de ce monde mauvais, qui ne pouvait qu’être l’œuvre de Satan.
Quand à l’Enfer : Les croyances anciennes égyptiennes, grecques, romaines ont beaucoup varié ; aux mêmes époques, elles étaient déjà nombreuses, en voici l’essentiel. Hadès, « l’invisible », selon une étymologie douteuse, est chez les Grecs le dieu des morts. Comme nul n’osait prononcer son nom de crainte d’exciter sa colère, il reçut en surnom celui de Pluton , affreuse dérision plutôt qu’euphémisme, pour désigner les richesses souterraines de la terre, parmi lesquelles ses trouve l’empire des morts. La dérision de vient macabre quand on met entre les bras de Pluton une corne d’abondance. En symbolique, toutefois, le souterrain est lieu des riches gisements, des métamorphoses, des passages de la mort à la vie, de la germination.
Cette marche à l’encontre de la lumière, au lieu d’aller à sa poursuite, symbolise la régression vers les ténèbres.
Dans la tradition chrétienne, le couple lumière ténèbre symbolisera les deux opposés, le ciel et l’enfer. Plutarque décrivait déjà le Tartare comme privé de soleil. Si la lumière s’identifie à la vie et à Dieu, l’enfer signifie la privation de Dieu et de la vie. « L’essence intime de l’enfer est le péché mortel lui-même, dans lequel les damnés sont morts » . C’est la perte de la présence de Dieu, et comme aucun autre bien ne peut plus faire illusion à l’âme du défunt, séparée du corps et des réalités sensibles, c’est le malheur absolu, la privation radicale, « tourment mystérieux et insondable ». C’est l’échec total, définitif, irrémédiable, d’une existence humaine. La conversion du damné n’est plus possible ; endurci dans son péché, il est éternellement fixé dans sa peine